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Jeunes diplômés : Créer son entreprise

createur entreprise.jpgUn étudiant sur quatre rêve d’être son propre patron et de créer son entreprise parfois même avant la fin de ses études. Moins soucieux d’un statut social, et plus préoccupés par la recherche d’un épanouissement personnel, ces jeunes aspirent aujourd’hui davantage à l’autonomie. En ces temps de crises, ils préfèrent tenter l’aventure de l’entreprenariat plutôt que de tenter l’intégration dans le marché de l’emploi.  De nombreux dispositifs existent pour les aider à sauter le pas.

 43% des étudiants pensent créer leur entreprise à l’issue de leurs études

Selon une enquête Retis/OpinionWay, réalisée en juin 2009 auprès d’étudiants d’Universités, de Grandes Ecoles et d’IUT, dans le cadre du programme en faveur de la culture entrepreneuriale chez les jeunes, 43% des sondés estiment que le but final dans leur carrière est de créer leur entreprise. La création d’entreprise, ou le fait d’être" à son compte" est même envisagé par 24% des étudiants dès l’obtention de leur diplôme. Plus globalement, 82% d’entre eux estiment que le secteur des PME est porteur pour un jeune diplômé et 37% avouent leur préférence pour celle-ci après l’obtention de leur diplôme, contre 39% qui privilégient un grand groupe.

Une première expérience professionnelle est un atout pour monter sa boîte, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas le faire en sortant de l’école. Avoir une bonne idée et se lancer même si on est encore étudiant ou tout juste diplômé n’a rien de préjudiciable. Toutefois, si l’envie de création est là mais pas l’idée précise d’entreprise, mieux vaut peut-être se constituer une première expérience en poste pour se donner le temps de mieux connaître un secteur d’activité… et de creuser ses premières pistes de réflexion.
Le plus important est de savoir chercher les informations utiles et être capable de trouver les moyens pour se faire aider.

 Les pistes à ne pas négliger pour créer son entreprise

On dénombre plus de 70 concours par an ouverts aux jeunes diplômés ou aux étudiants. C’est une bonne façon d’avoir l’avis de professionnels sur son idée, avec à la clé des aides financières et un accompagnement. Du côté des aides, les jeunes diplômés ont également l’embarras du choix. Défi Jeunes, placé sous l’égide du ministère de la Jeunesse et des Sports, est exclusivement destinée aux 18-30 ans. Le programme comprend des conseils à la création, un suivi personnalisé et des aides financières de 2 000 à 6 000 euros. Deux autres dispositifs nationaux d’aide à la création sont accessibles aux jeunes diplômés. Le plus récent, Nacre, propose depuis le 1er janvier 2009 une aide au montage du projet, à sa structuration financière, un soutien au démarrage et au développement, et permet l’obtention d’un prêt à taux zéro à hauteur de 1 000 à 10 000 euros. Il est accessible aux demandeurs d’emplois de 18 à 25 ans et aux moins de 30 ans non indemnisés. Quant au dispositif Accre, destiné aux demandeurs d’emploi, il consiste en une exonération de cotisations sociales pendant la première année d’activité.

Il faut également penser au nouveau régime d’auto-entrepreneur qui simplifie grandement le démarrage d’une activité pour les jeunes diplômés : ce nouveau statut fiscal, entré en vigueur le 1er janvier 2009, permet à une personne qui souhaite créer une entreprise individuelle, à titre principal ou complémentaire, de bénéficier notamment d’une exonération de TVA, et d’un régime social simplifié, sous réserve que le chiffre d’affaires 2009 ne dépasse pas un certain seuil de revenus. (Plus d’infos sur ce statut : www.lautoentrepreneur.fr) Dès que l’activité prend de l’ampleur, l’auto-entrepreneur peut passer facilement à un statut de société. Le statut d’auto-entrepreneur permet ainsi de tester une idée.

Enfin, le maire de la ville de Paris, Bertrand Delanoë a annoncé récemment la création d’un fonds "Paris innovation amorçage", en partenariat avec Oséo Innovation, destiné à accompagner et à soutenir des porteurs de projets et de jeunes entrepreneurs innovants issus des pépinières et incubateurs de la Ville. Il s’agit d’un dispositif de financement des projets innovants en phase de pré-amorçage et d’amorçage, période où les fonds privés sont rares. Les jeunes entreprises incubées pourront bénéficier d’une aide dans la limite de 30 000 euros. Quant aux entreprises innovantes admises dans les pépinières soutenues par la Ville, une avance remboursable comprise entre 50 000 et 100 000 euros leur sera allouée pour développer leur projet.

Faut-il créer son entreprise en temps de crise ?

44 544 personnes se sont lancées dans la création d’entreprise en février 2009, soit 42% de plus qu’un an auparavant. Une progression qui s’inscrit en temps de crise et qui s’explique surtout par le lancement du statut d’auto-entrepreneur. Par ailleurs, la crise a forcé le gouvernement à multiplier les mesures de relance de l’économie. Outre les investissements susceptibles de créer de l’activité, et dont rien n’interdit de profiter, plusieurs aides fiscales peuvent être les bienvenues. Par exemple : les entreprises de moins de 10 salariés profitent d’une exonération de cotisations sociales jusqu’à 1,6 fois le Smic pour toute nouvelle embauche.  Et les nouveaux investissements sont exonérés de taxe professionnelle jusqu’au 1er janvier 2010. Enfin, la création d’un fonds d’investissement social doit profiter au financement de la formation.

La santé de l’économie ne doit pas être considérée comme un frein à la création d’entreprise ; tout dépend du secteur dans lequel on souhaite se lancer. Avec ou sans crise, certains pôles d’activité ont la particularité de ne pas souffrir ou en tout cas bien moins que d’autres. Il s’agit de secteurs solides comme ceux de la santé, de l’énergie, des télécommunications et des services de réparation, notamment informatique.

Il faut se dire que le contexte ne compte pas vraiment car un bon projet de création d’entreprise trouvera toujours son financement. Historiquement parlant, quelques-uns des plus grands groupes mondiaux se sont lancés lors de périodes difficiles pour l’économie. A commencer par Microsoft et Apple, toutes deux nées dans les années 70 avec les affres des chocs pétroliers. En fait, plus de la moitié des sociétés composant l’indice Dow Jones sont issues de crises : Procter & Gamble, Disney, McDonald’s, General Electric et Johnson & Johnson notamment.

On l’aura compris, le contexte économique difficile ne peut donc pas servir d’excuse aux jeunes qui hésiteraient à se lancer dans la création de leur affaire. Mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse : Il ne faudrait pas en arriver à ce que les étudiants pensent que la création d’entreprise n’est qu’un refuge pour créer son poste par temps de crise. Les jeunes doivent aussi intégrer l’idée qu’un jour, il leur faudra se développer, conquérir de nouveaux marchés et, donc, embaucher…

Créer son entreprise étape par étape :

Créer son entreprise n’est pas de tout repos. Tout projet de création commence avant tout par une idée. Elle peut venir d’une expérience professionnelle, aussi brève soit-elle, d’un savoir-faire ou encore germer de l’imagination, naitre d’une intuition. Plus l’idée est nouvelle, plus il faut s’interroger sur son acceptation auprès des clients. Plus l’idée est classique, plus il faut s’interroger sur sa réelle utilité par rapport à l’offre déjà existante sur le marché.

C’est le marché qui dit si une idée est viable ou pas. Il est donc difficile, avant de se lancer, de savoir si telle ou telle idée va marcher… Or les jeunes créateurs ont un peu trop tendance à se focaliser sur leur business plan et les aspects juridiques de la création de leur entreprise, au point d’en négliger le marché. Un bon projet est un projet qui offre une réponse à une demande. D’où l’intérêt, avant de se lancer, de faire une étude de marché : il faut tester son idée auprès de sa cible potentielle, et avec encore plus de soin si on est inexpérimenté dans le secteur visé. L’objectif de cette étude est de déterminer combien des clients potentiels seraient prêts à payer le service qu’on souhaite offrir, mais aussi d’évaluer la concurrence.

À ce propos, il faut garder à l’esprit que s’il n’y a pas de concurrence, c’est peut-être parce que l’idée est mauvaise… ou qu’il n’y a pas de marché. Une bonne étude de marché suppose de rencontrer au moins une vingtaine de clients, fournisseurs et concurrents potentiels.

Vient ensuite l’étape du business plan: une étape fondamentale pour tout futur chef d’entreprise qui permet de mieux connaître les grandes tendances et les acteurs du marché, de réunir suffisamment d’informations pour fixer des hypothèses de chiffre, de faire les meilleurs choix pour atteindre ses objectifs, d’apporter des éléments concrets qui serviront à établir un budget prévisionnel.

Cette étape franchie, il faut aller présenter son projet dans les réseaux d’accompagnement des jeunes créateurs d’entreprise, qui sont de plus en plus nombreux aujourd’hui. 

Les pièges à éviter : 

Il faut tout d’abord prendre bien soin de ne pas disperser le capital de l’entreprise. Pour encourager d’éventuels investisseurs, il est courant de distribuer le capital de son entreprise, mais c’est une mauvaise idée, car quand l’entreprise aura grandi, il sera plus difficile de le reprendre.

Autre piège à éviter : se lancer sans avoir un minimum de connaissances dans les domaines juridique et comptable. Maîtriser les rudiments du fonctionnement d’une trésorerie et les grands principes du droit des affaires est indispensable. Ceux qui n’ont pas eu la chance de recevoir une telle initiation au cours de leur formation (de plus en plus d’écoles de commerce, notamment, proposent des cours de sensibilisation à la création d’entreprise) peuvent se tourner vers les réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise pour se renseigner sur les possibilités de se former gratuitement ou à moindre coût.

Malgré toutes ces précautions, il est à noter qu’une expérience de création d’entreprise, même si elle se solde par une cessation d’activité, est toujours très riche et donc facile à valoriser vis-à-vis d‘un éventuel employeur. Les responsables de PME sont de plus en plus intéressés par les profils de jeunes entrepreneurs.

Liste des concours sur www.apce.com

Informations sur www.enviedagir.fr

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