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L’association France-IOI, sponsorisée par l’EPITA, ramène deux médailles des Olympiades Internationales d’Informatique 2014

Depuis sa création en 2004, l’association France-IOI sponsorisée par l’EPITA sélectionne et accompagne les quatre meilleurs collégiens ou lycéens français pour représenter la France aux Olympiades Internationales d’Informatique (IOI). Cette grande compétition met à l’épreuve des jeunes passionnés de programmation et d’algorithmique venus des quatre coins du globe. Comme chaque année depuis 2000, l’équipe portée par France-IOI n’est pas repartie bredouille à l’issue de cette nouvelle édition de la compétition, organisée cette année à Taipei (Taiwan). Lucas Pesenti et David Cheikhi ont chacun remporté une médaille de bronze quand Arthur Léonard et Tomas Rigaux ne sont pas passés loin d’une récompense. Mathias Hiron (EPITA promotion 1999), co-fondateur et président de France-IOI, revient sur cette jolie performance et sur l’organisation de telles olympiades.

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De gauche à droite : Arthur Léonard, David Cheikhi, Lucas Pesenti et Tomas Rigaux

Comment sélectionnez-vous les candidats des IOI ?
Nous organisons d’abord le concours Algoréa au mois d’avril qui commence par deux phases de sélection en ligne où les participants doivent résoudre environ quatre problèmes. Nous sélectionnons ensuite les 20 meilleurs participants de chaque phase pour une demi-finale en ligne qui se déroule à la fin du mois de juin et comporte des exercices un peu plus durs. Au mois d’août, nous mettons en place un stage d’une semaine avec une douzaine de finalistes pendant lequel ils progressent en algorithmique. Un autre stage du même ordre se tient également à la Toussaint puis, à partir de janvier, nous commençons à faire tous les 15 jours / 3 semaines des épreuves en ligne spécifiques à la constitution des équipes pour les IOI. Nous pouvons ensuite sélectionner 6 à 8 finalistes que nous faisons venir à l’EPITA au mois d’avril pour une finale de quelques jours avec trois épreuves pour les départager. Ceux qui participent donc aux IOI avec France-IOI ont donc participé en général à une quinzaine d’épreuves de sélection.

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Il s’agit donc d’une vraie préparation quasi sportive.
Cela demande beaucoup d’entraînement. Pour vous donner une idée, les quatre candidats qui ont participé aux IOI 2014 ont résolu cette année entre 600 et 800 exercices sur le site Internet de France-IOI avant de partir aux olympiades. Il faut savoir qu’il s’agit du concours le plus algorithmique qui existe : pendant deux jours, les participants doivent résoudre à chaque fois 3 problèmes en 5 heures et donc trouver un algorithme suffisamment rapide et efficace pour trouver la solution dans le temps imparti. Tout se joue donc sur la complexité algorithmique : l’efficacité et la vitesse des algorithmes. La partie programmation a, bien sûr, un rôle important- il ne s’agit pas de trouver simplement le bon algorithme, encore faut-il écrire le programme sans bug. C’était d’ailleurs la principale difficulté de nos candidats qui, cette année, avaient souvent la bonne idée mais perdaient du temps sur des bugs par manque d’expérience.

ioi_2014_taiwan_epita_02.jpgQu’apporte l’algorithmique à ces jeunes qui participent aux épreuves de France-IOI ?
C’est quelque chose qui est destiné aux jeunes qui aiment le challenge intellectuel car les épreuves sont de plus en plus difficiles et ne sont réalisables que par la réflexion pure. Si un jeune aime bien résoudre des petites énigmes de logique, s’occuper de problème d’algorithme peut vraiment lui plaire : on passe vraiment beaucoup de temps à se creuser les méninges pour trouve la bonne solution et on éprouve une très grande satisfaction une fois qu’on l’a trouvée, surtout si cette dernière est élégante et s’exprime très simplement.

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