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3 étapes pour réussir son intégration à l’International

Du 2 au 5 avril, l’EPITA mettait entre parenthèses les cours de ses étudiants pour organiser une semaine internationale sur son campus afin de présenter aux épitéens toutes les possibilités de nouveaux horizons et de nouvelles cultures offertes par leur formation. Christophe Rouvrais, directeur du développement et des relations internationales de l’école, présente les étapes clés pour s’adapter à sa future destination professionnelle et éviter de subir un choc culturel.

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  • 1. Savoir où l’on va
    Partir pour un autre pays nécessite une phase de préparation. Cette première étape est fondamentale et va garantir la réussite du projet. Le futur expatrié doit avoir en tête sa destination, le temps qu’il y restera et le cadre dans lequel cela se fera – qu’il soit scolaire ou professionnel. Pour se préparer, il faut donc commencer à analyser les différences culturelles entre son pays d’origine et celui où il va vivre les prochains mois : c’est d’ailleurs pour cela que l’EPITA met en place un coaching d’adaptation au choc culturel pour ses étudiants (voir encadré).
    Et si l’anglais reste la langue prioritaire à apprendre pour réussir son expatriation, avoir des notions de la langue du pays d’accueil peut aussi aider. Si, pour votre premier contact, vous vous présentez dans la langue locale, l’effet sera extrêmement fort sur la personne en face : elle sentira que vous vous êtes intéressés à sa langue et donc à un petit bout de sa culture. Les gens seront alors beaucoup plus ouverts et enclins à vous aider. Ils seront également plus souples avec vous pour vous accompagner dans votre adaptation.
    La pratique linguistique des cursus de l’EPITA s’inscrit d’ailleurs dans cette idée d’ouverture à l’International, avec une forte mise en avant de l’anglais (préparations au TOEIC, mise en place d’une plateforme d’enseignement à distance pour les étudiants ayant besoin d’un soutien particulier, etc.) et l’instauration d’une LV3 optionnelle en espagnol, japonais, chinois, allemand et coréen.

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  • 2. Se préparer au choc culturel
    « A partir du moment où on sait qu’on va partir, il faut avoir conscience que, quand on va arriver là-bas, on va être dans ce qu’on appelle le « choc culturel », note Christophe Rouvrais. On va arriver dans un nouvel environnement – c’est valable pour la Chine mais c’est tout aussi vrai pour des destinations moins lointaines comme l’Angleterre ou l’Irlande par exemple -, dans une zone géographique où tout est différent : les panneaux de circulation, les visages, la langue, les réflexes et codes de communication… Le choc culturel, c’est ça. » Ce choc passe par trois phases distinctes : la lune de miel, la période de choc et le début d’adaptation. Si la lune de miel dure 2 à 3 semaines en moyenne et coïncide avec une forme d’insouciance – « on est heureux, tout est beau, neuf : le voyage est excitant » -, la période de choc peut être plus ou moins longue. « Plus on se prépare en amont, plus cette phase-là est courte. On va être un petit peu déstabilisé, on va avoir le blues de son pays d’origine, etc. Et ce qui fait qu’un expatrié réussira ou non son voyage correspond à sa capacité à dépasser ce blues, cette irritation par rapport aux repères qu’on a d’habitude. L’être humain étant ce qu’il est, il aime bien ce qu’il connaît et est naturellement inquiet et stressé par ce qu’il ne connaît pas ». Si on arrive à dépasser cette phase, qu’on commence à s’intéresser à l’autre pour comprendre pourquoi ils sont tels qu’ils sont, et en tirer le bénéfice et le meilleur de leur culture : c’est là que la phase d’adaptation débute.

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  • 3. Commencer son adaptation
    Après 2-3 mois, l’expatrié rentre dans la phase où il commence à maitriser et à comprendre la culture pour s’y adapter. En fonction de son niveau de responsabilité et d’implication dans l’entreprise, cela peut lui permettre, 2-3 ans après, de complétement maitriser le mode de management local et de garantir un succès complet. Un expatrié qui s’est intéressé au mode de fonctionnement du pays hôte arrive, au final, à trouver un compromis entre ce qu’il aimerait faire et ce que la culture locale lui permet de réaliser. Ceux qui ne réussissent pas sont les personnes qui n’ont jamais su dépasser leurs aprioris et ont essayé de faire plier les gens autour d’eux pour coller à leur mode de fonctionnement classique. « Quand on est cadre et qu’on arrive avec un rouleau-compresseur qui consiste à dire « Je vais vous expliquer comment faire », c’est souvent un échec complet, note Christophe Rouvrais. Aujourd’hui, beaucoup de cadres de haut-niveau se retrouvent en statut d’expatriés ou gèrent eux-mêmes leur mobilité. Et quand les entreprises n’accompagnent pas leurs cadres supérieurs en expatriation, souvent ils reviennent au bout de 9 mois / 1 an en situation de souffrance. »

Comment l’EPITA prépare ses étudiants
christophe-rouvrais.jpgCette préparation à l’International, l’EPITA l’inscrit dans son cursus 6 mois avant le départ de ses étudiants qui, dans leur carrière, seront amenés à encadrer des personnes, mener des projets et manager des équipes composés de différentes cultures. L’école leur permet ainsi d’être conscients ce qui les attend et de s’intéresser à leur destination grâce à la création de dossiers sur les rituels culinaires et hiérarchiques abordant, par exemple, tous les détails du milieu des affaires permettant la bonne tenue de négociations. « Ces éléments permettent aux étudiants une fois sur place d’être « culturellement intelligents », souligne Christophe Rouvrais. C’est-à-dire qu’ils vont être capables de s’adapter plus rapidement en sachant l’existence de différences. Le fait même d’y avoir réfléchi avant le départ permet une adaptation plus rapide. » La clé de cette préparation concerne l’ouverture d’esprit : il faut présenter les différences, les constater, mais ne pas juger ni faire de comparaison avec sa propre culture. « Si les étudiants commencent à juger, ils vont faire comme 90% des expatriés qui recréent leur environnement sur place : des français qui restent entre français, avec de la nourriture française, dans les mêmes locaux, etc. Ces personnes-là ratent quelque chose et représentent une autre génération, vieillotte. Ils ont mal jugé la culture des autres et ont préféré s’en couper. Les nouvelles générations ont une culture moins marquée qui leur permet d’aller chercher ce qui leur plaît dans les valeurs d’autres cultures pour façonner la leur. » Appartenant à cette génération curieuse et ouverte, les épitéens connaissent l’importance du partage de valeurs et le mettent régulièrement à profit. La preuve ? Plus de 15 % des Anciens de l’école poursuivent leur carrière à l’étranger !

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