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Qleek : un Epitéen relance le support physique

Contrairement à ce que son nom peut laisser croire, le Camping n’est pas un lieu de vacances où on se la coule douce. Premier incubateur de France et l’un des plus importants en Europe, il accueille chaque saison durant quatre mois de programme intensif de jeunes startups pour les faire grandir à l’International et leur permettre de rencontrer de potentiels investisseurs financiers. Parmi les start-ups retenues pour la 5e saison, deux ont été créées par des Anciens de l’EPITA : Qleek et Realytics. Découvrez la première citée.

Qleek_06.jpgDu Nabaztag à Qleek : itinéraire d’un Epitéen connecté
Issu de la majeure Sciences Cognitives et Informatique Avancée (SCIA), Pierre-Rudolf Gerlach a accompli un joli bout de chemin depuis la remise de son titre d’ingénieur à l’EPITA en 2005. Passé au départ par Sogeti avant de finalement rejoindre Violet, la société à l’origine du célèbre lapin WiFi Nabaztag à une époque où Internet n’avait pas encore connu les révolutions liées à Facebook, YouTube et aux smartphones, il se confronte déjà à la problématique de l’objet « Web compatible ». Violet racheté par Mindscape, Pierre-Rudolf se retrouve alors chargé de développer Karotz, le successeur du Nabaztag, pour sa nouvelle entreprise. « Chez Violet, j’avais identifié certaines raisons pour lesquelles le lapin n’était pas rentable : c’était un objet « bête » auquel il faillait des serveurs pour lui fournir son intelligence, explique-t-il. Chez Mindscape, c’était le parti-pris inverse : on voulait mettre l’intelligence dans l’objet afin qu’il soit autonome. »

Après cette première expérience, l’Ancien Epitéen poursuit son exploration dans le domaine des objets connectés en ralliant Joshfire, une agence dite « ubidesign » (capable de faire des applications pour toute sorte d’objets grâce aux technologies Web) spécialisée sur le sujet. Nous sommes en 2011 et son entreprise « se rend compte que les technologies Internet permettent d’être présent sur tous les devices (ordinateurs, tablettes, téléphones, télévision…). » Après deux ans de R&D chez Joshfire sur du prototypage d’objet connecté, Pierre-Rudolf rencontre Ismaïl Salhi (doctorat en informatique à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée) puis la designer Johanna Hartzheim. Motivé à aller de l’avant et tenter l’aventure de l’entreprenariat (comme le font régulièrement de nombreux Epitéens à l’image de Mathieu Labey ou Liouma Tokitsu), il décide de prendre son envol et de monter un tout nouveau projet avec ses deux associés : Qleek. Son but ? Créer l’objet culturel du futur à une époque où tout se dématérialise.

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La clique derrière Qleek : Johanna Hartzheim, Ismaïl Salhi et Pierre-Rudolf Gerlach

Le projet : « Votre vie digitale dans le monde réel »
Plus la culture se dématérialise, plus nous écoutons de musique, regardons de vidéos, partageons de contenus… et plus les objets qui les représentent disparaissent de nos salons. Pour ramener le contenu digital dans le monde physique, Qleek propose un lecteur novateur au design épuré, et un nouveau support physique.

L’objet :
Qleek se compose de trois éléments :
Les Tapps : des hexagones de bois à l’intérieur desquels est insérée une puce RFID (qui fait le lien avec le contenu).
Le lecteur : en bois, c’est lui qui lit les Tapps et contrôle la lecture. Il est composé d’un lecteur NFC qui lit les Tapps, et de boutons capacitifs. Il communique avec un troisième élément via une connexion Bluetooth Low Energy.
Le « Qleek connector » : branché à la télévision ou à des enceintes, il diffuse le contenu, à la manière d’un media center connecté à Internet.
Il n’y a pas de contenu stocké sur les Tapps mais des données déjà référencées en ligne sur Spotify, YouTube, iTunes, etc.

Qleek_02.jpgQleek_03.jpgLe financement
Le business model est basé sur la vente de Tapps, a priori quatre ou cinq euros l’unité. Le coût d’entrée sera malheureusement élevé, avec le lecteur et le media-center, mais l’équipe de Qleek travaille à la possibilité de s’en passer, grâce au lecteur NFC des smartphones, aux ordinateurs ou aux télévisions intelligentes. Une campagne de crowdfunding est d’ailleurs actuellement lancée. Il existe plusieurs types de Tapps, selon que le Tapp référence un contenu déjà accessible par l’utilisateur, ou bien qu’il donne accès à un contenu spécifique payant proposé par un partenaire (une série TV par exemple).

Qleek_05.jpgQleek_04.jpgLe Camping
Pierre-Rudolf Gerlach : « Nous avons rencontré notre mentor au Camping : un entrepreneur aguerri qui nous a rendu visite régulièrement, nous a aidés à avoir une vision globale de notre projet et nous a posé les bonnes questions. Le lieu donne accès à un réseau incroyable via les douze autres start-ups présentes, le réseau des startups passées, et l’emplacement idéal au NUMA. Nous y avons affiné notre idée et notre identité, déterminé ce qui est important et amélioré notre ʺpitchʺ ! Nous avons accompli en quelques mois ce qui nous aurait pris bien plus de temps si nous avions travaillé seuls sans encadrement et aide. »

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L’avenir
Si Qleek réussit sa levée de fonds, ses ambitions continueront à grandir. La start-up pourra finaliser la conception et la production de son lecteur et des Tapps, développer de nouveaux outils spécifiques (comme la lecture des Tapps à partir des lecteurs NFC des smartphones) et songer à la mise en place de partenariats avec d’importantes plateformes culturelles Internet afin de populariser son concept innovant. Qleek réfléchit également à une la possibilité d’une future extension domotique pour ses Tapps et à l’ouverture prochaine d’un SDK (un kit de développement).

Pour soutenir Qleek, participez à sa campagne de financement IndieGoGo ou suivez et parlez du projet via Facebook, Twitter, YouTube ou à travers son site Internet.

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