JOURNÉE
PORTES OUVERTES
Venez nous rencontrer lors de nos journées portes ouvertes
JOURNÉE
PORTES OUVERTES
Venez nous rencontrer lors de nos journées portes ouvertes

Deux Epitéens chez les géants du Web

https://youtu.be/a4VkJxoIT3YLe 20 septembre, Christopher Chedeau (EPITA promotion 2012) et Pierre Bourdon (EPITA promotion 2013) présentaient aux étudiants de première et deuxième années leurs parcours, de leurs études à l’EPITA jusqu’à leurs postes actuels : ingénieur Front-end chez Facebook pour le premier et site reliability engineer (SRE) chez Google pour le second.

Nouer des relations au sein même de l’école

Pour la rentrée des étudiants du cycle préparatoire, l’EPITA a organisé une rencontre avec deux jeunes diplômés, venus pour échanger avec les futurs ingénieurs. Christopher Chedeau et Pierre Bourdon ont pu échanger et partager leur expérience avec des élèves venus nombreux écouter leurs témoignages.

« Je suis entré chez Google par le biais des multiples contacts que j’ai pu me faire durant mon cursus, commence Pierre Bourdon. Quand je suis entré à l’EPITA, je me suis investi dans des associations – Prologin, entre autres – et des laboratoires comme le LSE, tout en continuant de m’impliquer dans diverses communautés sur Internet. Dans ces différentes structures, j’ai pu faire mes preuves, j’ai été amené à prendre la parole en public plusieurs fois et j’ai mené des projets complémentaires à mes études. Tous ces éléments, en plus des multiples contacts que j’ai pu nouer, ont forcément joué en ma faveur lorsque j’ai répondu à l’offre de stage proposée par Google Zurich. »

Deuxepiteensgean.jpg
Pierre Bourdon et Christopher Chedeau (de gauche à droite)

Au gré de son intervention, Pierre revient sur son métier de SRE – au sein duquel il s’assure du bon fonctionnement des différents services de Google en les optimisant et en les automatisant – ainsi que sur les différentes compétences qu’il met en œuvre dans ce cadre. « Google fait travailler ses ingénieurs dans un esprit très américain, précise-t-il. Tout est fait pour que les ingénieurs se sentent bien : des activités ludiques sont mises à disposition, la nourriture est offerte, le flux de travail est libre… L’idée est que nous soyons à l’aise pour travailler efficacement. »

La force du projet
Ces conditions de travail ressemblent à celles de Christopher, employé depuis un an par Facebook à San Francisco. « Venir au travail est amusant, assure-t-il. Les développeurs et ingénieurs informatiques sont la clé de voûte de l’entreprise. Tout est fait pour qu’ils s’y sentent à leur place. » Pour le jeune ingénieur Front-end, les premiers contacts avec Facebook se sont faits via son blog : « Pendant mes études, j’alimentais régulièrement un blog où je présentais mes travaux et projets développés à l’EPITA. La technicité de la mise en application des enseignements de l’école a intéressé un des directeurs en ingénierie de Facebook qui me lisait. Il m’a alors contacté. Après plusieurs échanges téléphoniques pour évaluer ma motivation et ma culture informatique, ils m’ont fait venir en Californie pour passer différents entretiens. Une semaine après, j’étais pris. »

Aujourd’hui, il travaille entre autres sur l’interface de la partie photos du réseau social : « A Facebook, je constate que les compétences que j’ai acquises à l’EPITA valent, voire dépassent, les cours très théoriques de certains de mes collègues sortant de Stanford ou du MIT. Le fait de mettre les étudiants dans le projet les prépare directement au monde du travail. »

Quelques conseils
Et s’ils n’avaient qu’un conseil à donner aux étudiants, quel serait-il ? « Je pense qu’il faut profiter de ses années d’études pour multiplier les expériences, répond Pierre. Le monde associatif est un microcosme où tout le monde se connaît très rapidement. Idem pour les laboratoires. Sur les dix Anciens Epitéens travaillant à Google Zurich, trois étaient actifs au sein de Prologin, par exemple. Il faut profiter de ces réseaux. »

« Pour ma part, je pense qu’il faut parler de ce que l’on fait, commente Christopher. Cette première visibilité permet l’échange et l’enrichissement de ses connaissances. Cette première forme de reconnaissance peut mener à de grandes choses. »

 

Retour en haut de page