Skip to content
JOURNÉE
PORTES OUVERTES
Venez nous rencontrer lors de nos journées portes ouvertes
JOURNÉE
PORTES OUVERTES
Venez nous rencontrer lors de nos journées portes ouvertes

Ingénieur et enseignant

Miniature de l'image pour pain.jpg

Adrien PAIN
EPITA, Option SCIA, Promo 2005

Ingénieur optimisation

Eurodecision

 

 

Adrien Pain est « ingénieur optimisation » chez EURODECISION, une entreprise de 50 personnes spécialisée dans la Recherche Opérationnelle (RO) et l’édition de logiciels d’optimisation. Issu de l’option SCIA, c’est aux étudiants de cette même spécialisation qu’aujourd’hui il enseigne la Programmation par Contraintes et la Programmation Linéaire et partage ainsi son expérience déjà très riche.  

 

eurodecision2.jpg

Quelle est votre situation actuelle ?

En pratique, je participe à des projets de RO pour des grands groupes industriels ; j’ai par exemple travaillé pendant deux ans pour le pôle RO d’Air France sur des logiciels de planification automatique du personnel naviguant. Tous ces logiciels font appel à de la Programmation Linéaire afin de construire des plannings de coût minimal, respectant les contraintes du personnel, prenant en compte les desideratas des naviguants, etc.

J’ai également travaillé pour STEF-TFE, la Compagnie des Wagons-Lits, la SNCF… Tous les projets que j’ai réalisés avaient un point commun : la Recherche Opérationnelle, une discipline à la frontière des maths et de l’informatique.

 

Pouvez-vous nous expliquer votre parcours depuis l’Epita ?

Après la spécialité SCIA (Sciences Cognitives et Informatique Avancée) que j’ai terminée en 2005, j’ai décidé de poursuivre mon parcours par une année du Master « Informatique Décisionnelle » à l’université de Paris-Dauphine. Les cours qui y sont dispensés, par des enseignants-chercheurs du LAMSADE (Laboratoire d’Analyse et Modélisation de Systèmes pour l’Aide à la Décision), sont orientés Recherche Opérationnelle, Bases de données et Systèmes Multi-Agents (SMA).

J’ai suivi cette année complémentaire dans le but initial de poursuivre par une thèse en SMA, mais finalement j’ai décidé de postuler chez EURODECISION en fin de Master.

Parallèlement à mon travail d’ingénieur chez EURODECISION, j’ai repris contact avec l’EPITA car je voulais y enseigner et garder des liens avec mon ancienne école.

J’enseigne aujourd’hui la Programmation par Contraintes et la Programmation Linéaire pour les élèves d’ING2 en spécialité SCIA. Je fais également passer les soutenances de fin d’études des ING3 SCIA.

 

Pourquoi aviez-vous choisi d’enseigner à l’Epita ?

Ayant gardé d’excellents souvenirs de mes années d’études à l’EPITA, je voulais conserver des liens forts avec mon ancienne école, c’est ainsi que j’ai décidé d’aller enseigner en SCIA quand l’occasion s’est présentée.

J’ai repris contact avec M. Adjaoute, qui a décidé de me faire confiance et m’a permis de donner des cours de PPC (je n’étais alors diplômé que depuis 2 ans). Je l’en remercie chaleureusement.

Aujourd’hui, je suis très content de retourner régulièrement à l’EPITA, pour des cours, des TP, des soutenances de fin d’études, des réunions avec l’administration, etc. Cela permet de garder contact avec mon ancienne école et de suivre son évolution.

 

Pouvez-vous expliquer concrètement ce que cela vous a apporté ?

J’ai décidé d’enseigner à l’EPITA deux matières de premier plan en Recherche Opérationnelle : la Programmation par Contraintes (PC) et la Programmation Linéaire (PL) … tout simplement car ce sont ces technologies que j’utilise majoritairement dans mon travail d’ingénieur.
J’ai également décidé de faire des TP en plus des cours, car ce sont des technologies très « opérationnelles » et je pense qu’il faut les mettre en pratique sur des problématiques concrètes afin de bien les maîtriser. Ces TP sont organisés en partie par moi, et en partie par Anne-Laurence PUTZ, une ancienne élève SCIA 2005 qui enseigne également à l’EPITA.

Donner ces cours et TP à l’EPITA m’a permis d’une part de consolider mes acquis en RO, mais surtout de faire partager un savoir et des techniques qui étaient alors peu enseignées à l’EPITA : les élèves ont des cours et TP de RO en ING1, mais ils n’abordent pas les mêmes domaines que ceux que j’enseigne aujourd’hui en SCIA.

C’est une expérience très enrichissante, notamment sur le plan humain, car il faut réussir à « passionner » une promo de 50 élèves … que je fais en général venir tard en semaine ou le samedi matin!

Enfin, faire passer les soutenances de fin d’études des ING3 s’est révélée être une formidable expérience et me permet de suivre les élèves d’ING2 à qui je donne des cours jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

 

En quoi le choix de l’école vous a apporté une plus-value ?

Comme mon métier demande à la fois de faire des maths (la RO) et de l’informatique (du  développement, principalement en C++), l’EPITA m’a indéniablement apporté une plus-value sur le plan technique et opérationnel (ahh, les bons souvenirs de la « Piscine » en ING1…), ce qui fait que je n’ai eu aucun mal à m’adapter au travail en entreprise.

De plus, la spécialité SCIA m’a permis d’avoir une large culture scientifique sur les techniques existantes d’optimisation, d’apprentissage automatique, de programmation sous contraintes, de systèmes à base de règles etc. Mon année de Master à Dauphine m’a également permis de consolider mes acquis en Recherche Opérationnelle.

Mon travail requiert à la fois de savoir analyser les besoins (en optimisation) d’un client et de proposer des solutions mathématiques « sur papier », mais aussi d’être capable de les développer en C++. Aussi, ma formation s’avère être tout à fait en accord avec mon travail d’ingénieur.

 

Êtes-vous satisfait de votre situation actuelle ?

Oui, je suis tout à fait satisfait : j’ai la chance de travailler dans l’une des seules entreprises en France qui soit spécialisée en Recherche Opérationnelle et en optimisation !

Je travaille avec des gens très compétents, certains étant des experts reconnus dans le domaine de la RO, je travaille pour de nombreux clients sur des projets intéressants et j’apprends continuellement de nouveaux aspects de mon métier sur le plan technique bien sûr, mais aussi commercial, en réalisant par exemple des audits ou des projets d’avant-vente.

Retour en haut de page