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Interview de Jonathan Nappée de Mitsubishi UFJ

A peine sorti de l’Epita, Jonathan Nappée travaille déjà à Londres en Recherche et Développement pour une banque d’investissement internationale, Mitsubishi UFJ Securities International (MUSI). Interview d’un jeune ancien élève :

Quel est votre travail aujourd’hui, et en quoi consiste t-il ?

Mon titre est It/Quant Manager chez Mitsubishi UFJ Securities International (MUSI), qui est une banque d’investissement issue de MUFG, l’une des plus importantes compagnies mondiales de services financiers, basée au Japon. Je suis dans une équipe de Recherche et Développement (R&D) de salle de marchés à Londres.
Cette équipe s’occupe de créer des nouveaux modèles mathématiques pour les produits financiers, ainsi que de proposer des frameworks (cadres d’applications informatiques). L’objectif de ces frameworks est d’analyser les modèles créés et les données des marchés financiers.
Je travaille avec des analystes quantitatifs, qui créent les modèles financiers ainsi que des traders qui les utilisent. Ma dominante est évidemment l’informatique, mais j’apprends aussi la partie analyse quantitative.
Au niveau technique informatique, mon travail consiste à développer les frameworks, faire le lien technique avec d’autres équipes, par exemple celles qui s’occupent des bases de données, ou encore celles qui travaillent sur des frameworks parallèles. Le travail va du calcul distribué sur grille a la génération, compilation et exécution à la volée de code en passant par la gestion d’interface Excel, C , C#, XML.


Pourquoi avoir choisi de travailler pour cette entreprise ?

Cette entreprise pour laquelle je travaille depuis peu de temps allie plusieurs qualités pour moi. Tout d’abord une énergie productive et intelligente : en salle de marchés il n’y a pas de temps à perdre dans l’inutile, on va à l’essentiel. De plus, le rythme est excitant, il faut travailler sur plusieurs projets en même temps, faire des compromis qualité/temps de développement, proposer des solutions et les implémenter, être à l’écoute des besoins des traders… Ensuite, l’équipe dans laquelle je suis est très dynamique, avec des projets vraiment intéressant.
D’autre part, même si considéré comme un junior car tout juste sorti de l’Epita, j’ai ici des responsabilités que je n’aurais pas eues aussi rapidement dans une autre société. Il y a bien sur également la question du salaire, qui dans mon cas est supérieur aux salaires de junior en France. Enfin, j’apprécie d’habiter à Londres car cela me permet d’améliorer mon anglais et vivre dans une capitale européenne peu éloignée de Paris.
Quel parcours avez-vous suivi avant de rentrer à l’Epita ?
Avant d’intégrer l’Epita, j’ai fait mon parcours scolaire en province, un lycée section scientifique avec l’option Sciences de l’Ingénieur, puis une prépa MPSI sur Paris. J’ai connu l’Epita par un forum Etudiants à Paris. J’avais été frappé par les affiches de l’école puis par la suite par la réputation associée à l’Epita.
Comment s’est passée votre scolarité au sein de l’Epita ?
« L’année Ing1 est extrêmement valorisante »

Ma scolarité s’est plutôt très bien déroulée, mes années de prépa intégrée étaient plutôt calmes, sauf à l’approche des partiels évidemment, le tout avec une bonne ambiance. Pour ce qui est de la période du cycle Ingénierie, j’ai trouvé la première année difficile par l’implication qu’elle demande, mais extrêmement valorisante. Cette année m’a donné le sens du travail bien fait, complet, de la recherche d’informations rapide et précise et des rythmes soutenus de travail.

Les deux années qui ont suivies ont été plus calmes en termes d’intensité, mais aussi plus intéressantes en termes de projets et de gestion du temps. Les cours ainsi que le temps que j’ai consacré au travail d’assistant (YAKA puis ACU) ont mobilisé une bonne partie de mon énergie pendant ces deux années.
Sur quelle option de spécialisation avez-vous porté votre choix ?
Je suis issu de la promotion Epita 2006 et j’ai fait mon option de spécialisation en SCIA (site dédié ici). J’avais opté pour cette voie pour son haut niveau d’abstraction de développement : on passe de deux années d’ingénierie assez techniques à une réflexion plus haut niveau sur le design, les possibilités des langages et des techniques. J’ai aussi trouvé que le défi intellectuel de l’intelligence artificielle et sa richesse promettaient plus d’intérêt que les autres options de spécialisations.
Quel était le thème de votre projet de fin d’études ?

Mon projet de fin d’études portait sur la génération automatique de livres. En se basant sur un article de recherche très récent, mon groupe et moi-même avons essayé de construire un programme qui pourrait générer des histoires. Le défi principal de ce projet était de modéliser et de contrôler les notions d’intérêt de lecture, suspens, humour… Le temps imparti ne nous a malheureusement pas permis de terminer complètement ce projet.

Avez-vous participé à la vie associative de l’école ?
« L’association des assistants m’a permis de mieux cerner les différentes phases d’un projet »

Je me suis beaucoup impliqué dans l’association des assistants (YAKA – ACU). Pendant environ un an, j’ai pris beaucoup de plaisir à aider, rencontrer les élèves des promotions plus jeunes, à les soutenir, les conseiller et les suivre. Cette activité m’a permis de consolider grandement mes connaissances à travers l’explication des notions. Les cours réalisés pour ces projets et le suivi de ces projets m’ont permis de mieux cerner les différentes phases d’un projet, ses difficultés et enfin j’ai appris à m’organiser entre cette association et mes cours.

Quels ont été vos stages pendant votre cursus Epita ?
J’ai fait un stage court de trois mois, plutôt bien rémunéré, en fin de ma première année du cycle Ingénierie dans une petite entreprise de media sur mobile. Je devais créer des services Internet (WAP) comme des sites ou des chats, le tout pour portables.

Quant à mon stage de fin de cursus, je l’ai effectué chez Siemens Corporate Research à Princeton NJ USA. C’était pour moi une expérience inédite et incroyablement enrichissante. J’ai pu travailler sur des projets de recherche dans l’imagerie médicale avec certains des chercheurs les plus connus du milieu, dans une ambiance de haut niveau scientifique. J’ai eu des responsabilités dans le sens ou j’étais seul sur mon projet de recherche. J’ai aussi passé six superbes mois dans un environnement nouveau avec quelques Epitéens et beaucoup d’étrangers stagiaires ou employés.

Quelle relation entretenez-vous aujourd’hui avec l’Epita ?

Je suis tout juste sorti de l’école, je n’ai même pas encore mon diplôme. Néanmoins, personnellement je me sens concerné par Epita, son évolution. Evidemment tout n’est pas rose, certaines choses ne me plaisent pas, dans l’état actuel et dans l’évolution qu’il me semble percevoir. Toutefois, il y a surtout beaucoup de points positifs que j’aimerai renforcer. Je pense rentrer dans l’association des anciens prochainement, j’espère qu’au travers de cette association j’aurai l’occasion de débattre de ces points.

Je garderai toujours une image positive de mon cursus à Epita. C’est une école qui donne beaucoup de moyens, il suffit de les utiliser et alors il est possible d’apprendre beaucoup.

Quelle image ont les professionnels issus de l’Epita dans votre entreprise et son environnement ?

Nous sommes deux Epitéens dans mon entreprise, je ne pensais pas qu’elle connaissait l’école plus que ça. L’image qu’ils ont est le résultat de notre travail, ils ont donc l’image d’une ingénierie informatique compétente, innovatrice et à la pointe des technologies, pour qui rapidité d’exécution, précision et extensibilité ne font qu’un.

En quoi la formation que vous avez suivie à l’Epita vous différencie des autres professionnels que vous côtoyez ?

« Epita offre un niveau en développement que très peu d’autres écoles peuvent égaler »

Epita est une boite noire, on peut y passer et n’en retenir que le minimum de choses, mais on peut aussi, en saisissant les opportunités, acquérir un niveau en développement informatique que très peu d’autres écoles peuvent se permettre d’égaler. Je n’ai pas encore rencontré de jeunes diplômés d’autres écoles qui pouvaient intégrer et être productif et critique sur un projet aussi rapidement que les Epitéens. En plus d’une connaissance approfondie en développement, nous acquérons aussi une expérience de design, une vision des tenants et aboutissants de chaque technologie.

Vous qui venez de le vivre, que pensez-vous du passage vers le monde du travail ?

C’est difficile de m’étendre étant donné que je suis sorti réellement il y deux mois. Mon impression c’est qu’Epita m’a fourni des outils qui me servent et qui sont reconnus dans mon travail. Ces outils m’ont permis de m’intégrer rapidement dans l’environnement et le rythme de travail. La formation que j’ai reçue m’a donné la certitude d’avoir une base solide sur laquelle je peux compter. Je sais aussi que je peux apprendre rapidement un langage, une technologie ou des guidelines. Je peux construire mon expérience sur ce que je sais de manière solide et efficace, et c’est pour moi un atout considérable.
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