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International
Semestre International : les États-Unis vus par Marc Villain (EPITA promo 2021)
Déjà, je voulais vivre une expérience loin de l’Europe, pour d’autres cultures plus dépaysantes. Et puis, les États-Unis, c’est aussi la Silicon Valley, une sorte de nouveau rêve américain. J’avais beaucoup d’espoir avant de partir là-bas et, au final, ce voyage est allé bien au-delà de mes attentes !
Oui, quand même. Je m’en suis rendu compte une fois revenu en France : je n’arrêtais pas de comparer tout et n’importe quoi avec ce que j’ai pu voir et connaître là-bas ! Ce qui m’a également beaucoup marqué, c’est la mentalité des gens aux États-Unis : ils n’ont pas la même pensée que nous, ni la même manière de faire les choses. Ce qui marque vraiment, c’est leur positivisme. Cela ne veut pas dire que c’est mieux, juste que c’est différent. Mais cela m’a donné envie d’y retourner dès que possible, à l’occasion d’un stage par exemple.
Avec beaucoup de personnes, dont plusieurs étudiants locaux qui sont déjà en relation avec de grandes entreprises comme Google ou Facebook. Sur le campus de la California State University, le mélange se fait très naturellement entre étudiants locaux comme internationaux. On dispose même d’une salle de jeu équipé de billards, d’un babyfoot, d’un jeu de curling et d’une borde d’un jeu vidéo de danse, ce qui est très pratique pour justement créer des liens, rencontrer de nouvelles têtes et se faire des amis.
Oui. Auparavant, je voyageais plutôt lors des vacances en famille. Là, c’était différent : il n’y avait plus les parents pour gérer la logistique et les finances ! C’est aussi pour ça que j’ai vraiment apprécié cette expérience à l’étranger : c’était l’occasion de goûter à une nouvelle forme de liberté et d’acquérir davantage d’autonomie.
On se lève en général aux alentours de 8-9 h avant de se rendre au premier cours. Le campus étant immense, il faut au moins dix minutes de marche pour arriver à un cours ! Le déjeuner a ensuite lieu vers 11 h-11 h 30 – ce qui est assez tôt en comparaison avec la France –, puis on repart étudier. Les cours ne sont d’ailleurs pas si nombreux que cela : ils sont répartis en modules ce qui permet surtout de passer du temps à travailler sur des projets ou faire des devoirs. Globalement, la majeure partie du travail qui est demandée se fait en dehors des heures de cours, via des exercices ou des projets. Enfin, le soir, le repas se fait à 17 h ! C’est très surprenant. Parfois, on souhaitait se rendre au restaurant à 22 h, mais ils étaient déjà en train de fermer !
Elle était très agréable. Le campus est très bien équipé, avec une très grande bibliothèque, la salle de jeu, etc. Finalement, le seul bémol serait lié à la nourriture : c’était rarement bon ou diététique !
Comme j’avais réussi à programmer nos cours sur trois jours, le reste de la semaine permettait justement de faire plein de choses à côté. Avec des vélos loués via un service de l’université, d’autres étudiants français et moi sommes régulièrement partis à la découverte des différentes villes autour de Monterey Bay. La plus marquante est sans doute Carmel-by-the-Sea : s’y rendre nous a demandé de parcourir pas moins de 16 kilomètres, soit une journée entière à vélo, mais cela valait le coup. Le trajet se fait sur les bords de côte et l’on a pu assister au coucher de soleil sur la mer. Un moment magique, même si je n’avais plus de cuisses sur la fin ! Le vélo, c’est bien plus pratique question logistique et moins cher que de prendre une voiture. Grâce aux excursions disponibles dans l’université, j’ai aussi pu aller découvrir Big Sur ainsi que les grandes chaînes de montagnes du parc national de Yosemite. Un lieu magnifique, même s’il faisait très froid sur place. Enfin, avant de rentrer en France, j’ai aussi visité San Francisco, situé seulement à deux heures et demi de route.
Définitivement, l’escapade à Carmel !
J’en ai deux : le premier est d’aller de l’avant car, pour profiter pleinement d’une telle expérience, il faut éviter de ne rester qu’entre français. Le second est de se préparer à vivre un réel choc culturel. En effet, même si l’on a tous une idée de la vie aux États-Unis dans un coin de la tête ainsi que deux-trois clichés, être sur place change vraiment tout. Ce voyage n’est pas si prévisible que ça !