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Au coeur de l’entreprise et de l’esprit d’entreprendre

2Photohdelestoile.jpgHubert de l’Estoile (EPITA promo 1994), secrétaire général du Medef, revient sur sa carrière, ses années à l’école et les projets de l’organisation patronale pour les nouvelles générations.

Pouvez-vous revenir sur votre carrière au Medef ?

Précédemment directeur des systèmes d’information (DSI),  je suis passé directeur des ressources humaines (DRH) en janvier 2010 avant d’en devenir secrétaire général en septembre. Entre les deux premiers métiers, qui peuvent paraitre si différents, il y a en réalité plusieurs caractéristiques communes. Les deux principales sont l’écoute et  le service, pour l’un auprès des utilisateurs et pour l’autre auprès des salariés. Il y a aussi un fort engagement dans le service car dans les deux cas il faut rechercher, élaborer et mettre en œuvre en permanence des solutions satisfaisantes pour toutes les parties prenantes dans l’intérêt du Medef. Il y a enfin dans les deux cas une partie technique qui nécessite un apprentissage rapide et tous les jours renouvelé de nouvelles compétences.

Je n’ai pas eu de recoupement avec la DRH précédente qui était partie depuis plusieurs mois. Ma première tâche a été de rencontrer tout d’abord l’équipe RH puis plus largement les managers et leurs équipes, afin d’écouter et de faire un état des lieux des attentes. Dans le même temps, j’ai pris la charge des instances représentatives du personnel (DUP et CHSCT). Ensuite est venue la définition et la formalisation d’une nouvelle politique RH, basée sur l’équité, le développement personnel et professionnel et l’exemplarité, qui a donné lieu à un plan d’actions aujourd’hui mis en œuvre.

En quoi vos années à l’EPITA ont-elles été déterminantes ?

Après deux années de cycle préparatoire à l’ESME Sudria, j’ai passé mes trois années de cycle ingénieur, de 1991 à 1994, à l’EPITA, au « Titien ». C’est dans ce bâtiment que nous appelions aussi le « Paquebot » situé boulevard l’Hôpital, que j’ai découvert Internet à travers l’usage exclusif  de l’e-mail, car à l’époque le premier browser WWW n’existait pas encore. J’ai donc eu ma première adresse e-mail en 1992 à l’EPITA ! Je n’avais pas conscience de l’ampleur du développement qu’allait connaitre cette nouvelle technologie de communication. Nous étions si peu nombreux à avoir un e-mail que c’était un challenge d’avoir un correspondant et si possible à l’autre bout du monde, le must était un contact en Californie !

J’avais pris comme option « système et réseaux ». Nous travaillions beaucoup sur les réseaux IP, les réseaux NOVELL étaient eux à leur début. L’EPITA avait et a toujours je crois un grand avantage, c’était l’accès aux machines 24H/24. J’étais admiratif de la confiance que l’école donnait à ses étudiants. Cette liberté et souplesse de travail était vraiment appréciables. En contrepartie, les projets étaient  très intéressants mais laborieux et j’ai découvert les joies des nuits passées en équipe projet à finaliser les développements !! Cela aura été très enrichissant et formateur : c’est par ce biais que j’ai appris le travail en équipe et compris la solidarité nécessaire pour qu’un projet arrive à son terme.

L’enseignement de l’EPITA était si avant-gardiste et si professionnel qu’il m’a permis d’être choisi pour partir en coopération en Afrique Australe afin d’y mettre en place des messageries et des réseaux dans les services commerciaux des ambassades de France.

Comment favoriser l’esprit d’entreprendre auprès des jeunes générations ?

Le Medef est au service de l’entreprise et de l’esprit d’entreprendre. La présidente du MEDEF, Laurence Parisot  a mis en place une commission dédiée exclusivement  à l’entrepreneuriat. Cette commission, présidée par l’entrepreneur Charles Beigbeder, a pour objectif de placer l’entreprenariat comme troisième voie professionnelle. Un ensemble d’outils et d’actions sont proposés et soutenus par le Medef pour développer l’esprit d’entreprendre, en particulier auprès des jeunes générations. Tout d’abord à travers la transmission de la connaissance nécessaire de l’entreprise. Deux bandes dessinées ont été réalisées à l’intention des collégiens : « C’est quoi l’entreprise ? » et « A la découverte de l’entreprise »; un livre intitulé « L’entreprise, un acteur clé de la société » est sorti à l’attention  des lycéens et de leurs professeurs ; pour les étudiants, le jeu « Voyage au cœur de l’entreprise » a été créé afin qu’ils soient capables, en trois heure et demi seulement, de mieux comprendre l’environnement de l’entreprise.

S’ensuit une démarche plus concrète, pour les collégiens et les lycéens, la « mini-entreprise » partenariat conclu entre le Medef et l’association « Entreprendre pour Apprendre ». Une mini-entreprise rassemble un groupe de jeunes volontaires autour d’un projet entrepreneurial. Encadrée par un enseignant et un conseiller professionnel, la mini-entreprise fonctionne sur le modèle d’une société anonyme et développe un produit ou un service en vue de sa commercialisation. Une fois par semaine, les mini-entrepreneurs se réunissent afin de construire leur projet. Au cours de cette expérience, ils intègrent des notions d’investissement, de prix ou de coûts, de vie collective et citoyenne… Les élèves ont par ailleurs la possibilité de reverser une partie de leurs bénéfices à une cause caritative. La mini-entreprise permet ainsi d’initier les jeunes – de 14 à 20 ans – à la vie économique et plus particulièrement à la création d’entreprise.

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