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International
Tic & Géopolitique à l’EPITA, le 02 Avril 2009
Le 2 avril 2009, l’EPITA organise une Conférence sur le thème « TIC et Géopolitique ».
Des personnalités internationales d’horizons divers (politiques, responsables de fédérations professionnelles ou de cellules de veille, journalistes, informaticiens…) viendront débattre ensemble et confronter leurs visions avec le public autour de 3 grands thèmes : le contrôle de l’internet par les états, l’e-démocratie et la fracture numérique.
Les discussions seront animées par Guillaume Grallet, journaliste à l’Express et Bernard Benhamou, délégué aux usages de l’internet (ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche), ouvrira la session.
Trois tables rondes seront proposées aux grand public :
Focus sur Internet et la démocratie par Olivier Ricou, enseignant-chercheur et directeur du LRDE (laboratoire de recherche) à l’EPITA, féru de géopolitique :
– Olivier Ricou, en quoi le Web peut-il faire progresser la démocratie ?
– L’accès à l’information est simplifié, grâce à internet. Les administrations, les mairies, le parlement publient au quotidien leur travail sur leurs sites. Les projets de loi, les amendements sont en libre accès et le citoyen peut suivre en direct l’évolution d’un amendement, vérifier si son député à voté pour telle ou telle loi, ce qui permet de valider ou de sanctionner son travail, à la prochaine élection.
– La démocratie n’a que des bénéfices à retirer d’internet ?
– Disons que tout n’est pas rose : le citoyen, pour le moment, n’a pas de pouvoir sur les informations en libre accès, il n’y a pas de réelle communication entre élus et citoyens. L’accès aux lois est purement informatif. Il faut se tourner vers l’étranger pour trouver d’excellentes utilisations d’internet en démocratie : la mairie de Taipei utilise le principe de la « lettre ouverte au maire ». Chaque citoyen peut écrire directement à son élu, publiquement, acte citoyen visible par tous, sur le web. Le maire, via une équipe dédiée, est « obligé » de répondre, son silence serait trop voyant mais il peut, de même, renvoyer directement à la réponse officielle devant les mêmes problèmes éternellement soulevés. Ses choix sont donc commentables en direct et…les citoyens ne se privent pas d’utiliser le porte-voix qui leur est offert !