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Girls Can Code! 2019 : la passion de l’informatique au féminin

Girls Can Code! 2019 : la passion de l’informatique au féminin

Après une première session à Paris du 8 au 13 juillet, le stage 2019 de Girls Can Code! prenait à nouveau ses quartiers sur le campus parisien de l’EPITA du 26 au 31 août en même temps que dans les locaux de l’ENS Lyon. Initié par l’association étudiante Prologin, Girls Can Code! permet tous les ans à des collégiennes et lycéennes de s’initier gratuitement à la programmation via des exercices et travaux associant théorie et pratique. Cette année, plus d’une quarantaine de jeunes filles se sont ainsi retrouvées à Paris pour aiguiser leur curiosité et, peut-être, amorcer le début d’une belle future carrière dans l’informatique.


Les participantes et organisateurs de la seconde session du stage parisien 2019

L’ambiance était aussi festive à l’ENS Lyon !


Lilou affiche un grand sourire devant son écran. Il faut dire que la jeune élève du collège Maurice Genevoix à Montrouge (elle entre en 5eme cette année) achève sa semaine avec un sacré défi à relever : celui de créer son propre jeu vidéo. « J’ai voulu créer un jeu où une fille doit sauter d’une plateforme à l’autre en évitant des pièges », explique la collégienne, plus que motivée. Pour elle, l’aventure Girls Can Code! a d’abord commencé dans son école, au détour d’un couloir. « J’ai découvert le stage avec une affiche dans mon collège. Le dessin m’a plu et, quand j’ai vu que ça parlait d’informatique, j’ai regardé sur Internet avec ma mère. Cela m’a donné envie et je lui ai demandé si je pouvais m’y inscrire ! » Elle qui aimait l’informatique surtout pour « faire des montages vidéo et chercher des choses sur Internet » a alors découvert une autre facette via la programmation et le langage Python. Une révélation. « Je n’ai pas trouvé ça compliqué, assure-t-elle. Pour se lancer, il suffit de bien lire les fiches que les organisateurs nous donnent : il y a tout écrit dessus pour savoir quoi faire et quels exercices réaliser. C’est très bien expliqué. Maintenant, je me dis que ça pourrait être sympa de travailler dans l’informatique. Peut-être pour devenir ingénieure ! »

« Quand on code, on peut faire ce qu’on veut »

Entrant en Terminale, Béryl est plus âgée que Lilou, mais la future candidate au Bac a également été séduite par Girls Can Code!, voyant dans le stage un bon moyen de cultiver une passion quasiment aussi vieille qu’elle. « C’est un Ancien de l’EPITA, le père d’un ami de mon frère, qui m’a parlé de Girls Can Code car il savait que je m’intéressais à la programmation. En fait, j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique très tôt, via le jeu vidéo Age of Empires – avant même de savoir lire, je créais déjà des maps dessus ! En grandissant, j’ai continué à aimer les ordinateurs, en m’intéressant plus à la machine en tant que telle, puis au lycée, j’ai voulu prendre l’option « Informatique et Sciences du Numérique » (ISN) pour découvrir le code et cela m’a énormément plu – d’ailleurs, pour le bac cette année, je vais aussi prendre la spécialité ISN. Ce qui me plaît avec l’informatique, c’est la liberté que cela offre, dans les limites de la machine, bien sûr. Quand on code, on peut faire ce qu’on veut ! C’est de la liberté, de la créativité… et cela demande aussi de comprendre comment fonctionne une machine, ce qui est important à mes yeux. »

Loin d’être une débutante, Béryl a cependant particulièrement apprécié ces quelques jours passés avec les étudiants de Prologin. « Avant, je connaissais certaines choses, comme l’architecture d’une machine par exemple ou des bases en Python et dans d’autres langages, précise-t-elle. Mais avec Girls Can Code!, en l’espace d’une semaine, j’ai pu approfondir tout ce que j’avais pu apprendre auparavant ! Surtout, lors du stage, si l’on avance un peu plus vite, les organisateurs n’hésitent pas à nous donner des exercices plus compliqués pour progresser encore. Ils nous poussent sur d’autres notions à aller plus loin. Par exemple, ils m’ont permis d’installer Linux sur mon ordinateur ainsi que plusieurs interfaces graphiques. Dès qu’il y a une question, il y a une réponse. » De quoi donner des idées à la lycéenne. « J’espère pouvoir continuer dans l’informatique et éventuellement faire une école d’ingénieurs. D’autant que si cela se passe comme ça dans les études supérieures, cela me donne encore plus envie d’apprendre ! »



De nouveaux formats Girls Can Code! en octobre à Rennes, Montpellier et Nancy

Pour Thibault Allançon (EPITA promo 2022), président de l’association Prologin, cette nouvelle édition de Girls Can Code! est clairement un motif de satisfaction. « Pour la première fois, nous avons organisé deux stages à Paris le même été, explique l’EPITéen. Et cette année, au mois d’octobre, se dérouleront aussi des stages plus courts, sur deux jours, à Rennes (du 25 au 26 octobre), Montpellier (du 18 au 19 octobre) et Nancy (du 25 au 26 octobre). Ces nouveaux formats se focalisent sur une initiation rapide afin de piquer la curiosité des participantes. Ensuite, via Prologin, elles pourront récupérer des ressources pour continuer à explorer l’informatique de leur côté ! »

Selon Thibault, ce qui fait l’ADN du stage, c’est son approche résolument ludique et adaptée au niveau de chaque participante. « Cette année, les filles ont pu découvrir la programmation en Python, en partant bien souvent de zéro. On leur a d’abord introduit ce langage, puis donné plusieurs TP dans la semaine pour qu’enfin, au bout du stage, elles puissent se lancer dans un projet, que ce soit créer un jeu vidéo ou programmer un microcontrôleur ou un Lego Mindstorms. Le stage est vraiment adapté à chacune : elles vont toutes à leur rythme et, à la fin, elles choisissent le projet qu’elles préfèrent réaliser afin d’appliquer de façon plus concrètes les notions qu’elles ont pu découvrir. » Une étape finale qui, à ses yeux, est à chaque fois un grand moment, pour les collégiennes et lycéennes comme les organisateurs. « Ce projet leur permet de voir l’application concrète de ce qu’elles ont appris : il y a une interaction, il se passe quelque-chose, un déclic, et leur intérêt augmente encore. Elles sont super contentes, elles échangent, partagent leurs idées, s’entraident, s’inspirent mutuellement… C’est vraiment sympa ! Il y a une vraie émulation. »


Thibault Allançon


Une porte d’entrée vers le Concours national d’informatique

Ce qui plaît aussi à Prologin, c’est le profil des participantes. Et si, à Paris, la plus jeune avait 12 ans et la plus âgée, 17 ans, toutes les filles partageaient une belle motivation. « Elles sont toutes très curieuses de savoir ce qu’est le code, de découvrir vraiment ce qu’est l’informatique et à quoi cela peut servir derrière, affirme Thibault. Certains profils sont déjà passionnés par les mathématiques et l’informatique, d’autres pas encore, mais beaucoup veulent déjà faire des études en informatique et travailler plus tard dans ce secteur. »

Il est alors possible d’imaginer certaines d’entre elles rejoindre par la suite Prologin, à l’instar de Léane Duchet (EPITA promo 2022) qui, avant d’intégrer l’école d’ingénieurs et l’association, a d’abord participé à une précédente édition de Girls Can Code!. « Il y a trois ans, sur les conseils de mon frère qui a fait l’EPITA, j’avais fait le stage. Et du coup, aujourd’hui, je me retrouve organisatrice de l’événement ! À l’époque, j’avais beaucoup aimé les TP et le projet de jeu vidéo – j’avais fait un petit clone de Pac-Man – et, désormais, j’aime pouvoir transmettre tout ce que j’ai pu apprendre, au sein de Girls Can Code! comme avec les cours de l’EPITA. »

Mais pour Thibault, une première victoire consistait d’abord à voir les « girls » oser relever le défi du Concours national d’informatique que Prologin organise chaque année depuis plus décennies pour tous les jeunes âgés de moins de 21 ans. « Pour nous, le Concours national d’informatique est la suite logique du stage ! En effet, les compétences acquises lors de ce dernier permettent clairement aux participantes de pouvoir passer au moins les qualifications. Et l’an dernier, nous avons eu le plaisir de retrouver en finale du concours certaines anciennes participantes de Girls Can Code ! Cela montre que nos actions ont un réel impact. » Le rendez-vous est donc pris pour la prochaine édition qui débutera cet automne !

Si vous avez envie d’en savoir plus sur Girls Can Code!, rendez-vous sur son site Internet ou suivez son actualité via sa page Facebook !

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