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Une promotion, 7 projets : découvrez Naja, la solution IoT des cultivateurs

Composée d’Ayoub Assaadi, d’Antoine Denis, de Jordan Goasdoué et de Nieveetha Mohanaraj (EPITA promo 2017), cette équipe étudiante de la Majeure Systèmes d’Information et Génie Logiciel (SIGL) a choisi de consacrer son projet de fin d’études à la conception d’un arroseur automatique connecté. Son nom ? Naja.

projet_fin_etudes_naja_iot_majeure_sigl_arroseur_automatique_systemes_information_promo_2017_etudiants_epita_01.jpg De gauche à droite : Jordan, Antoine, Ayoub et Nieveetha

 

Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans une telle aventure ?
Au sein de la Majeure SIGL, les étudiants peuvent avoir le choix entre un projet avec un entreprise et un projet libre en rapport avec l’Internet of Things (IoT) à développer de A à Z, c’est-à-dire de la mise en place du business case à la réalisation de la solution technique en passant par l’élaboration d’un système de financement simulant une future recherche de fonds auprès d’investisseurs potentiels. L’idée de ce projet libre ressemble donc fortement à une création de start-up et c’est ça qui nous a séduits. En partant sur un projet innovant associant les objets connectés et une composante business, nous savions que cela allait pouvoir nous apporter un bagage utile et pertinent pour nos prochaines expériences professionnelles portant sur l’IoT.

À qui s’adresse Naja ?
Aux agriculteurs et cultivateurs. En effet, Naja est un système automatisé et connecté leur permettant de récolter en temps réel les données de leurs plantations en termes de température et d’humidité – on peut même éventuellement rajouter des données sur la qualité des engrais à condition de pousser le projet encore plus loin. C’est en tout cas ce que propose notre proof of concept (POC) actuel. Le but est donc de récolter ces données et de les envoyer via une technologie IoT mise en place avec l’entreprise française Sigfox pour ensuite les traiter en interne. Autrement dit, grâce à ce dispositif, le système est capable de savoir quelle zone arroser de manière automatique, en sachant qu’il est possible de gérer plusieurs zones en même temps. Et pour rentrer dans les détails, les capteurs de température et d’humidité enfouies dans le sol envoient leurs informations au système d’arrosage central. Ce dernier envoie à son tour les données à notre plateforme IoT Sigfox pour qu’elles soient traitées. Une fois traitées, un ordre est envoyé aux devices, ici des électrovalves connectées, leur demandant de s’ouvrir s’il le faut et sur une durée correspondant au besoin de quantité d’eau analysé. Cela permet un vrai gain de temps, mais aussi d’avoir un réel système de maintenance prédictive offrant un suivi fiable de la production d’année en année.

Quelle est la suite du projet ?
Dans l’idéal, il faudrait alors démarcher de potentiels investisseurs avec notre POC et notre business case pour ensuite créer une véritable start-up, se mettre en relation avec des agriculteurs pour effectuer des tests et monter en compétences. Le but serait surtout d’exporter cette technologie dans des pays ne disposant pas de moyens similaires. Naja peut être d’un fort intérêt économique pour les terres agricoles de pays en développement, comme en Afrique par exemple. Par contre, si l’on veut amener ce projet à ce stade, il faudra nécessairement rechercher d’autres composants pour renforcer le système : c’est différent de réaliser un POC et un produit commercialisable.

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L’EPITA vous propose de découvrir sept projets de fin d’études parmi la vingtaine portée par les futurs ingénieurs de sa promotion 2017. Découvrez également le projet LyreLand, une intelligence artificielle (IA) capable d’apprendre à composer des chansons et développée par Olivier Laugier, Arnaud Ou et Pierre-Alexandre Veyry de la Majeure SCIA.

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