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International
Jonathan Nappée (SCIA 06)
A peine sorti de l’Epita, Jonathan Nappée travaille déjà à Londres en Recherche et Développement pour une banque d’investissement internationale, Mitsubishi UFJ Securities International (MUSI). Interview d’un jeune ancien élève :
Quel est votre travail aujourd’hui, et en quoi consiste t-il ?
Ma scolarité s’est plutôt très bien déroulée, mes années de prépa intégrée étaient plutôt calmes, sauf à l’approche des partiels évidemment, le tout avec une bonne ambiance. Pour ce qui est de la période du cycle Ingénierie, j’ai trouvé la première année difficile par l’implication qu’elle demande, mais extrêmement valorisante. Cette année m’a donné le sens du travail bien fait, complet, de la recherche d’informations rapide et précise et des rythmes soutenus de travail.
Mon projet de fin d’études portait sur la génération automatique de livres. En se basant sur un article de recherche très récent, mon groupe et moi-même avons essayé de construire un programme qui pourrait générer des histoires. Le défi principal de ce projet était de modéliser et de contrôler les notions d’intérêt de lecture, suspens, humour… Le temps imparti ne nous a malheureusement pas permis de terminer complètement ce projet.
Je me suis beaucoup impliqué dans l’association des assistants (YAKA – ACU). Pendant environ un an, j’ai pris beaucoup de plaisir à aider, rencontrer les élèves des promotions plus jeunes, à les soutenir, les conseiller et les suivre. Cette activité m’a permis de consolider grandement mes connaissances à travers l’explication des notions. Les cours réalisés pour ces projets et le suivi de ces projets m’ont permis de mieux cerner les différentes phases d’un projet, ses difficultés et enfin j’ai appris à m’organiser entre cette association et mes cours.
Quant à mon stage de fin de cursus, je l’ai effectué chez Siemens Corporate Research à Princeton NJ USA. C’était pour moi une expérience inédite et incroyablement enrichissante. J’ai pu travailler sur des projets de recherche dans l’imagerie médicale avec certains des chercheurs les plus connus du milieu, dans une ambiance de haut niveau scientifique. J’ai eu des responsabilités dans le sens ou j’étais seul sur mon projet de recherche. J’ai aussi passé six superbes mois dans un environnement nouveau avec quelques Epitéens et beaucoup d’étrangers stagiaires ou employés.
Quelle relation entretenez-vous aujourd’hui avec l’Epita ?
Je suis tout juste sorti de l’école, je n’ai même pas encore mon diplôme. Néanmoins, personnellement je me sens concerné par Epita, son évolution. Evidemment tout n’est pas rose, certaines choses ne me plaisent pas, dans l’état actuel et dans l’évolution qu’il me semble percevoir. Toutefois, il y a surtout beaucoup de points positifs que j’aimerai renforcer. Je pense rentrer dans l’association des anciens prochainement, j’espère qu’au travers de cette association j’aurai l’occasion de débattre de ces points.
Je garderai toujours une image positive de mon cursus à Epita. C’est une école qui donne beaucoup de moyens, il suffit de les utiliser et alors il est possible d’apprendre beaucoup.
Quelle image ont les professionnels issus de l’Epita dans votre entreprise et son environnement ?
En quoi la formation que vous avez suivie à l’Epita vous différencie des autres professionnels que vous côtoyez ?
Epita est une boite noire, on peut y passer et n’en retenir que le minimum de choses, mais on peut aussi, en saisissant les opportunités, acquérir un niveau en développement informatique que très peu d’autres écoles peuvent se permettre d’égaler. Je n’ai pas encore rencontré de jeunes diplômés d’autres écoles qui pouvaient intégrer et être productif et critique sur un projet aussi rapidement que les Epitéens. En plus d’une connaissance approfondie en développement, nous acquérons aussi une expérience de design, une vision des tenants et aboutissants de chaque technologie.
Vous qui venez de le vivre, que pensez-vous du passage vers le monde du travail ?