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Olympiades Internationales d’Informatique 2018 : l’équipe de France signe la meilleure performance de son histoire !

Organisées du 1er au 8 septembre 2018 au Japon, les 30es Olympiades Internationales d’Informatique (IOI) voyaient l’équipe de France de Victor Deng, Arthur Léonard, Étienne Rossignol et Théophane Vallaeys affronter les meilleurs jeunes passionnés d’algorithmique âgés de moins de 19 ans venus des quatre coins du monde. Accompagnés, entraînés et sélectionnés par l’association France-ioi dont l’EPITA est partenaire depuis de nombreuses années, les quatre membres de la sélection tricolore ont réalisé la meilleure performance de son histoire en ramenant deux médailles d’argent (Théophane et Etienne) et deux médailles de bronze (Victor et Arthur) de la ville de Tsukuba ! Une prestation tout sauf anodine sur laquelle revient Mathias Hiron, président de France-ioi et membre du comité international des IOI.


Au premier rang, l’équipe de France composée d’Etienne Rossignol, Théophane Vallaeys, Arthur Léonard et Victor Deng.
Derrière, les membres de France-ioi : Mathias Hiron, Simon Mauras et Louis Jachiet.


Vous attendiez-vous à une moisson de médailles aussi bonne cette année ?
Mathias Hiron :  Pour être honnête, oui. Nous savions que l’équipe était particulièrement forte, avec trois de ses membres – à savoir Étienne, Arthur et Théophane – ayant fait le voyage à Téhéran l’an dernier pour l’édition 2017 des IOI et remporté autant de médailles. Quant au quatrième membre, Victor, il avait déjà prouvé son potentiel par le passé, notamment en gagnant le concours de programmation Algoréa 2016. En résumé, nous ne pouvons donc pas parler de surprise même si nous sommes très contents de ces résultats !

Comment s’est préparée l’équipe de France pour ces IOI 2018 ?
Il faut savoir que la plupart de ses membres s’entraînent maintenant à un rythme régulier depuis 4-5 ans, principalement grâce au site de France-ioi sur lequel ils ont pu résoudre plus d’un millier d’exercices ou en participant à des concours organisés par nos soins ou par d’autres organismes. En plus de cela, nous organisons chaque année pendant l’été un stage de préparation spécifique pour l’équipe. Celui-ci se déroule à Paris, sur le campus de l’EPITA, partenaire historique de notre association, et permet aux membres de se préparer de manière intensive aux futures Olympiades.



Chaque année, les IOI emmènent leurs participants dans un pays différent. Aller au Japon a-t-il était dépaysant pour l’équipe ?
Ce qui est dépaysant, c’est surtout le fait de pouvoir côtoyer près de 80 nationalités différentes sur place. En ce qui concerne les quelques phases de découverte du pays hôte en dehors de la compétition, le comité IOI organise l’événement pour que chaque sélection soit accompagnée d’un ou deux guides locaux lors des ballades. Cela permet de mieux s’imprégner de la culture. Par contre, cette année, ce qui a pu « dépayser » les concurrents, ce sont les événements atypiques auxquels ils ont pu être confrontés… En effet, lors de notre présence au Japon, la nuit précédant la deuxième journée des épreuves, nous avons été réveillés par un tremblement de terre ! Heureusement, sa magnitude n’était pas très importante. Cela dit, un second d’une plus grande ampleur touchera le nord du pays quelques jours plus tard, faisant de nombreuses victimes. Nous avons aussi échappé de peu à un typhon au départ sensé se produire à proximité de la région d’Ibaraki où se déroulait les IOI. Ces conditions naturelles ont également rendu cette édition à part !



Cette année, alors que l’équipe débutait la compétition, elle a pu compter sur le soutien manifeste du gouvernement français via Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État chargé du Numérique. C’est important ce genre de soutien ?
Bien sûr car cela permet de faire connaître davantage la discipline auprès du grand public et ainsi espérer pouvoir susciter une vocation chez de futurs participants et participantes. C’est aussi un bon moyen de souligner tout le travail accompli par les membres de l’équipe de France depuis de nombreuses années. Cela nous fait très plaisir et nous ne pouvons que remercier Mounir Mahjoubi pour son soutien !

La performance de cette année est historique car, avant cette édition, les meilleurs résultats obtenus par l’équipe de France consistaient en une médaille d’argent et trois de bronze en 2016. D’ailleurs, il s’agit de la 3e fois seulement que l’équipe ramène quatre médailles après 2016 justement et 2009. Que peut-on espérer de plus maintenant ?
Nous pouvons toujours espérer progresser et faire encore mieux d’un point de vue collectif. D’ailleurs, les résultats de cette année sont encore meilleurs quand on s’y attarde de plus près : Théophane a obtenu la première médaille de la catégorie argent et, avec seulement deux points de plus, aurait pu obtenir une médaille d’or. Les autres membres sont également dans le haut du classement de leur catégorie respective. Le potentiel est donc là, c’est indéniable. Après, les médailles ne sont pas l’objectif premier de France-ioi : nous souhaitons avant tout permettre au maximum de jeunes d’apprendre et de progresser. Participer aux IOI, c’est avant tout une récompense et une source de motivation supplémentaire.



Enfin, ce n’est pas la seule sélection tricolore à avoir brillé cet été, puisque l’équipe de France des Olympiades Junior Européennes d’Informatique (eJOI) a également ramené deux médailles d’argent et deux autres de bronze. La relève est déjà là ?
Tout à fait ! Les eJOI sont un bon moyen d’impliquer encore plus les plus jeunes à se lancer dans la programmation et l’algorithmique, ces derniers pouvant parfois avoir l’impression que les places dans l’équipe de France IOI sont surtout accessibles pour les plus âgés qu’eux. Cela leur donne une bonne première expérience en matière de compétition internationale et ne peut que contribuer à améliorer le niveau global des sélections !

Retrouvez l’actualité de France-ioi et de l’équipe de France sur le site Internet france-ioi.org



L’équipe de France des eJOI 2018 (de gauche à droite : Grégoire Le Corre, Rémy Kimbrough, Sven Meyer et Justin Cahuzac) et leurs encadrants.

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