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Une promotion, 8 projets : découvrez Clockear, les bouchons d’oreilles intelligents de Loïc Greiner, Gaspard Frant, Mathilde Laplaze, Louis-Valentin Mazeau et Niroshan Sriskantharajah de la Majeure SIGL !

Chaque année, les étudiants de 5e année de l’EPITA dévoilent lors du Majeure Day leur projet de fin d’études sur lequel ils ont passé plusieurs mois à travailler en équipe. Au sein des huit projets portés par ceux de la promotion 2018 que l’école vous propose de découvrir, il y a Clockear, un produit destiné à améliorer le sommeil de son utilisateur… et de son entourage ! Il a été imaginé par une équipe de la Majeure Systèmes d’Information et au Génie Logiciel (SIGL) composée de Gaspard Frant, Mathilde Laplaze, Louis-Valentin Mazeau, Loïc Greiner et Niroshan Sriskantharajah. Ces deux derniers reviennent sur sa genèse.



Quel est le principe de Clockear ?
Loïc :
Clockear, c’est un bouchon d’oreilles connectée qui, en plus d’évidement servir à se protéger en partie du son ambiant, sert également d’alarme – ce qui permet à son utilisateur de se réveiller sans gêner son ou sa partenaire – et offre également des services de coaching et d’analyse des cycles du sommeil.

D’où vous est venue l’idée ?
Niroshan :
Il n’est pas rare d’entendre des couples parler de leur problème de sommeil, souvent liés aux ronflements de l’un des deux. Du coup, pour apporter une plus-value à la solution du bouchon, un objet finalement assez courant, nous nous sommes mis à imaginer de nouvelles fonctionnalités. Outre le réveil, il va détecter les mouvements et positions de l’utilisateur pour analyser les cycles de sommeil grâce à son accéléromètre et son gyroscope pour ensuite procéder à différentes alertes s’il dort mal. Ainsi, à chaque pic de « mauvais sommeil » détecté, Clockear diffusera une musique pensée pour lui permettre de mieux se rendormir.
Loïc : Le produit aurait pu nous être utile durant notre 1re année du Cycle ingénieur où, pour tenir avec ce rythme soutenu, un bon sommeil récupérateur n’aurait pas été de refus ! D’ailleurs, au-delà de son utilité pure, ce que nous voulions faire avec ce projet était surtout de voir sa faisabilité d’un point de vue technique et sa pertinence côté business. Le défi était là : se plonger dans l’aspect santé, la question des certificats, le business plan et le potentiel prix de vente, la cible visée, le besoin de rentabilité, etc. Nous nous placions dans le rôle d’entrepreneurs et nos enseignants dans celui de clients-investisseurs. C’est ce que l’EPITA appelle le projet Perspective IT. Cela se divise en trois étapes : faire un PoC (pour proof of concept – preuve de concept) démontrant la capacité technique, réaliser un business case étoffé et donner envie aux gens.


 

L’équipe de Clockear
De gauche à droite : Louis-Valentin Mazeau, Niroshan Sriskantharajah et Gaspard Frant à l’arrière, Loïc Greiner et Mathilde Laplaze au premier plan


Justement, où en est le projet aujourd’hui ?
Loïc :
Même s’il est actuellement composé d’un Raspberry Pi et de composants encore trop volumineux pour être réduits à la taille d’un bouchon, son prototype reste techniquement fonctionnel. En soit, une fois la question de la miniaturisation résolue, Clockear pourrait être lancé dès à présent.
Niroshan : La miniaturisation des composants est essentiellement une question de moyens : en tant qu’étudiants, nous ne pouvions évidemment pas investir à ce niveau. Après, l’autre condition qui pourrait prendre un peu de temps, c’est d’obtenir les certifications nécessaires pour être conformes à la législation et ainsi pouvoir distribuer le produit en pharmacie.
Loïc : À ce sujet, pour vérifier la pertinence de notre démarche, nous nous sommes rendus dans quelques pharmacies avant de tester le marché et plusieurs d’entre elles nous ont dit être intéressées par son potentiel.

Qu’avez-vous le plus apprécié dans ce projet ?
Loïc :
Enormément de choses ! Le premier aspect, c’est sans doute le fait d’avoir eu à penser le projet dans son ensemble, du côté business et financier au côté technique. Le deuxième aspect, c’est justement la technologie : en ce qui me concerne, avant ce projet, je n’avais jamais travaillé sur Raspberry Pi ni réellement pratiqué le langage Python. Enfin, le troisième aspect concerne une nouvelle fois le business. Un tel projet m’a permis d’expérimenter toutes les étapes par lesquelles il faudra passer si, demain, je souhaite lancer mon propre produit ou service.
Niroshan : Je suis d’accord avec Loïc. Nous avons vraiment pris beaucoup de plaisir à monter ce projet et cela pour plusieurs raisons. Je pense notamment à l’approche marketing qui nous a permis de nous essayer à la vidéo en imaginant une publicité destinée à la télé. C’était un travail collectif et très fun qui a permis à chacun de s’impliquer pleinement.
Loïc : Chacun dans l’équipe était motivé par le projet et ça s’est ressenti. Dès que l’un de nous avait besoin d’aide, les autres étaient là pour lui.
Niroshan : On s’est tous reconnus dans le produit et c’est finalement ça, le principal.



Le projet sera-t-il poursuivi ?
Loïc :
De notre côté, nous ne pensons pas le poursuivre pour nous concentrer sur nos projets professionnels respectifs, mais il pourrait très bien l’être par d’autres étudiants de l’EPITA.

Où peut-on retrouver le projet ?
Niroshan :
Sur le Google Play Store ou sur le site que nous avions mis en ligne pour l’occasion !

Enfin, pour vous, quel est l’intérêt de rejoindre la Majeure SIGL quand on est étudiant à l’EPITA ?
Loïc : C’est l’une des seules Majeures de l’école à véritablement faire le lien avec le monde de l’entreprise. Chaque cours permet de concrètement voir comment cela se passe dans le monde professionnel et ce qui nous attend réellement à la sortie de l’école. Si l’on veut vraiment se préparer à ce qu’il se passe après l’EPITA, c’est sans doute la meilleure Majeure !


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