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Société du Grand Paris : défi réussi pour les Jeunes Talents de l’EPITA

Désormais en 4e année à l’EPITA, Julien Baudic, Samy Benyoub, Benjamin Chambon et Nicolas Mateos (promo 2018) ont vécu un stage particulier à l’issue de la première année du Cycle Ingénieur. Contrairement aux autres étudiants évoluant dans différentes entreprises, ce quatuor de choc était en effet réuni autour d’un seul et même projet auprès de la Société du Grand Paris (SGP), dans le cadre du Défi Jeunes Talents. Terminée à la fin du mois de janvier 2017, cette aventure ambitieuse (dont l’EPITA présentait déjà les contours au mois de juillet dernier) sera pourtant amenée à se poursuivre. Retour sur cette expérience à part avec les quatre futurs ingénieurs concernés.

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De gauche à droite : Samy Benyoub, Nicolas Mateos, Julien Baudic et Benjamin Chambon

 

Pouvez-vous rappeler le principe du Défi Jeunes Talents ?
Julien Baudic : Il s’agissait de défis proposés par les services de la SGP. Ces derniers exposaient alors leurs problématiques afin que les étudiants puissent concevoir un projet par eux-mêmes afin d’y répondre. Alors que nous étions à la recherche d’un stage en entreprise pour valider notre 3e année, l’organisateur du défi nous a contactés l’école et nous avons décidé d’y participer.

La dernière fois que l’EPITA abordait cette aventure, vous étiez en train de réfléchir à l’élaboration d’une application de covoiturage liée à la future ligne 15 du métro francilien. Le projet a-t-il évolué entre temps ?
JB : Oui ! Nous sommes même partis sur une solution totalement différente de celle qui était prévue initialement. En fait, après réflexion, les équipes de la SGP nous ont demandé de réfléchir à un projet plus pertinent, axé sur l’aspect « chantiers » du Grand Paris Express. Pour cela, nous avons analysé la situation et constaté qu’il perdurait un problème de communication récurrent entre la SGP et les riverains, les travaux produisant beaucoup de nuisances et nourrissant des tensions. Pour amenuiser ces soucis, nous avons donc pensé à développer une application mobile permettant à ses utilisateurs de consulter une sorte de « météo des chantiers ». Grâce à elle, les riverains pourraient ainsi s’informer en temps réel de ce qui se passe à côté de chez eux et de ce qui adviendra dans le futur. Évidemment, cela ne concerne pour le moment que l’unique chantier en cours actuellement, à savoir celui de Fort d’Issy Vanves Clamart – concernant la future ligne 15 justement. D’autres chantiers seront lancés au fur et à mesure et l’application les concernera à leur tour.

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L’équipe en compagnie de Charles-Etienne Billet, assistant tuteur et Jérôme Coutant, tuteur et responsable numérique au sein de la direction de la valorisation du patrimoine de la Société du Grand Paris

 

Comment vous étiez vous réparti le travail au sein de l’équipe ?
Samy Benyoub : Étant donné que nous appartenons tous à la même formation, nous nous sommes tous concentrés principalement sur la partie développement. Cela dit, comme le Défi Jeunes Talents intégrait également une dimension entrepreneuriale, nous avons aussi dû plancher sur la gestion de projets, la répartition des tâches et le planning de l’engineering ainsi que la prospection auprès de fournisseurs pour acquérir des capteurs servant à faire fonctionner l’appli. Pour ce qui est de l’organisation pure, nous sommes partis sur une méthode agile : le principe était de développer un prototype le plus rapidement possible. Du coup, nous avons pu présenter ce fameux premier prototype après deux mois de travail. Nous avions prévu de faire une expérimentation de l’application auprès de riverains, mais cela n’a pas été possible vis-à-vis de la confidentialité des données. Du coup, nous l’avons expérimentée à la place auprès des collaborateurs de la SGP afin de recueillir un maximum de retours utilisateurs et de pouvoir dresser une étude qualitative permettant ensuite de mettre à jour l’appli en fonction. Les collaborateurs ont d’ailleurs fortement apprécié l’appli.

Où en est le projet aujourd’hui ? Allez-vous le poursuivre ?
SB : Le prototype actuel propose deux services : une « météo du jour » relayant les informations du chantier grâce aux capteurs installés et une « météo de la semaine » dévoilant les travaux à venir suivant le calendrier prévisionnel fourni par l’entreprise. Du coup, même si le Défi Jeunes Talents s’est achevé, nous allons tous les quatre poursuivre son développement dans le cadre de nos études, via un PFEE (pour « projets de fin d’études pour l’entreprise ») au sein de la Majeure Multimédia et Technologies de l’Information (MTI) à laquelle nous avons tous été acceptés.

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Qu’avez-vous le plus apprécié dans cette expérience ?
Benjamin Chambon : Pour ma part, c’est l’aspect entrepreneurial. Devoir gérer un projet de A à Z, faire face aux aléas, imaginer une idée et la développer… cela a donné à ce « stage » une dimension hors-du-commun ! Aussi, je retiens l’aspect humain, avec le fait d’avoir pu travailler avec trois EPITéens sur un projet dans des conditions réelles d’une grande entreprise. Enfin, j’ai apprécié le fait de rencontrer des professionnels très intéressants, qui nous ont appris énormément de choses.
JB : Moi, je ne me voyais pas arriver dans une entreprise pour simplement développer des fonctionnalités de logiciel : je voulais vraiment créer un projet et c’est ce que la SGP nous a permis de faire. Au final, comme l’a dit Benjamin, tout était passionnant, aussi bien le fait d’imaginer le concept de l’appli que de devoir gérer le budget alloué ou d’aller à la rencontre de beaucoup de monde. C’est vraiment notre projet.
Nicolas Mateos : Le projet était aussi passionnant de par la variété des technologies qu’il demandait d’utiliser. J’ai aimé pouvoir récupérer les données sur le chantier pour ensuite les traiter et les rediffuser dans une application. J’ai aussi apprécié la possibilité de collaborer étroitement avec les différents services de la SGP. Il fallait comprendre les besoins en matière de droit, de communication, d’organisation… et trouver la solution la plus viable possible.
SB : En ce qui me concerne, j’aime à me dire que ce projet permet de démontrer que le numérique peut encore investir des espaces auxquels on ne pense pas forcément au premier abord. Ici, nous imaginons ce que peut être un « chantier 2.0 », avec des capteurs, des objets connectés… C’est une vraie prouesse technique et une belle opportunité, d’autant que les chantiers du Grand Paris sont colossaux et amenés à durer plusieurs années. A côté de ça, ce défi a aussi permis de mettre en avant les développeurs avec une approche différente. Nous n’étions pas simplement là pour développer une appli dans notre coin : nous avons dû nous rendre sur le terrain, comprendre les enjeux, discuter avec les chefs de chantier, appréhender la valorisation du patrimoine, communiquer, présenter et défendre notre concept… C’était un bon moyen de montrer un autre visage des développeurs et d’affirmer qu’une école d’ingénieurs apportent plus que juste une expertise technique.

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